S’entretenir avec Phil Mickelson c’est plonger dans un univers doux dingue, mixant attaque à outrance et réflexions poussées sur le jeu qu’il vénère. On y parle réseaux sociaux, Ryder Cup, Masters, longévité et bien sûr grosses mines au drive !
En seulement quelques posts depuis votre arrivée sur les réseaux sociaux vous avez tué le jeu… Pourquoi avoir mis autant de temps à vous y inscrire ?
« Je ne sais pas pourquoi je ne m’y suis pas mis plus tôt… Parce que c’est tellement puissant et fun pour interagir avec les fans. Je crois que je n’avais pas pris la mesure du pouvoir qu’ont les réseaux sociaux, la faculté qu’ils ont à rassembler les gens. J’avais vraiment envie de m’amuser quand je m’y suis mis. J’avais pas mal d’idées plus ou moins farfelues que j’ai pu mettre assez vite en place. C’est aussi un moyen pour moi de réaliser quelques vidéos d’enseignement qui je l’espère servent à plein de joueurs.
Signer autant de drapeaux, de casquettes après mes parties, c’est ma façon de remercier tous ceux qui me permettent de vivre de ma passion.
Phil Mickelson
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris depuis que vous êtes actifs sur les réseaux ?
C’est vraiment le nombre de gens qui gravitent autour du golf qu’on peut toucher en très peu de temps qui me scie. Je ne m’attendais vraiment pas à ce que mes vidéos résonnent aussi vite et aussi fort.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus, est-ce la liberté de ton que vous pouvez avoir ?
Un petit peu oui. Mais c’est surtout le fait de pouvoir créer un lien que j’adore. C’est sûr que ça permet de se dévoiler un peu plus. Les fans se font sans doute une certaine idée de qui je suis lorsque je joue un tournoi. Peut-être ne s’imaginaient-ils pas que je suis un peu différent en dehors des cordes. Les réseaux sociaux sont un super outil pour dévoiler d’autres facettes parfois un peu cachées de sa personnalité. En tout cas, c’est ce que j’essaie de faire de façon marrante…