Pour la troisième fois de sa carrière, Rory McIlroy s’est imposé sur le difficile parcours de Quail Hollow. Ce triomphe au Wells Fargo Championship, son 19e titre sur le PGA Tour, sonne comme le retour au premier plan du Nord-Irlandais, à côté de son golf depuis un an et demi.
Dix-huit mois sans victoire : dans le monde du golf professionnel, une disette de cette durée n’a rien d’infamante même pour les ténors du PGA Tour. Mais quand on s’appelle Rory McIlroy, ça tourne à la petite crise . Le champion aux quatre victoires en majeur n’avait plus soulevé un trophée depuis novembre 2019 et le WGC de Shanghai. Depuis, son jeu était en déliquescence, au point de le voir reculer dangereusement au classement mondial. La faute, avait-il reconnu, a une quête de toute puissance qui lui avait fait perdre en partie son swing.
Sa victoire à Quail Hollow, tracé où il a remporté son premier succès sur le PGA Tour en 2010 et où il détient le record du parcours (61), est tout sauf une coïncidence. Rory est presque à la maison à Charlotte sur un parcours très sélectif qu’il adore. Et le retour du public n’est sûrement pas étranger au renouveau de l’ancien n°1 mondial qui avait reconnu éprouver un manque de motivation pendant la longue période des tournois à huis clos.
Putting et swing retrouvés
Ce quatrième tour plein de rebondissements a vu McIlroy batailler d’abord face à l’ancien vainqueur de l’US Open Gary Woodland, puis face à son co-compétiteur du jour Keith Mitchell et enfin à distance face au Mexicain Abraham Ancer, leader au club-house. Tandis que le Norvégien Viktor Hovland obtenait une nouvelle belle place d’honneur (3e), le Nord-Irlandais a obtenu le dernier mot par la grâce de son… putter. source et article ©golfplanete.com