En parallèle de sa brillante carrière de golfeur (quatre victoires sur le Tour européen), le Bordelais se lance dans le négoce et les événements golf et vin sur-mesure.
Sur Instagram, vous ouvrez tantôt un Pétrus pour la naissance de votre second fils, tantôt un Château Mouton Rothschild à Noël…
Je suis passionné de vin depuis que j’ai une vingtaine d’années. Je suis né à Bordeaux, mon père possédait une belle cave. Au golf bordelais, je croisais pas mal de gens du vin. Au début, concentré uniquement sur mon objectif sportif, je gardais mes distances. Avec le temps, j’ai appris à me faire plaisir avec modération. Sur les tournois, j’emporte toujours des bouquins… et des magazines de vin.
Votre cœur penche nettement pour Bordeaux. Reste-t-il une place pour d’autres vins ?
J’aime la découverte. Après un tournoi à l’étranger, j’essaie de déguster les vins locaux. Il y a beaucoup de bons vins partout, mais mon cœur revient toujours en France. Nous faisons les plus grands vins, et pas seulement à Bordeaux. Je suis un fan de chenin blanc, notamment ceux du domaine du Clos Naudin (Vouvray). En Alsace, je suis tombé amoureux du domaine Weinbach.
Vous êtes en quête des vins de 1982, votre millésime de naissance. Lequel vous laisse le meilleur souvenir jusqu’à présent ?
Sans hésitation, Mouton Rothschild. Né la même année que moi, mon ami Guillaume-Alexandre Marx (directeur commercial des domaines Clarence Dillon, ndlr) l’avait ouvert en 2013 pour célébrer ma victoire à l’Open du Pays de Galles. On espère fêter nos 40 ans l’an prochain avec une belle horizontale… ©Source et article larvf.com